Nous apprenons beaucoup des choses du passé et des hommes et femmes qui nous ont précédé. Retrouver ce qui fut...vaste sujet et grande utopie en somme !
Mais combien est-ce stimulant pour l'esprit que de vouloir enquêter, comprendre le passé, pour agir sur le présent. Ainsi, l'étude des traces de peintures qui sont encore visibles, parfois difficilement, sur des objets anciens nous renseignent-t-elles sur cet état antérieur de ce que fut leur "vie". La couleur des choses n'a pas de sens sans la lumière qui les éclaire et pas davantage sans la compréhension des codes culturels d'une époque, du goût pour le brillant par exemple, ou pour des associations chromatiques qui nous sont totalement étrangères aujourd'hui. Mais l'apparence d'aujourd'hui est tout aussi trompeuse que celle d'hier. L'exposé sera construit autour d'exemples étudiés depuis de nombreuses années et dont certains sont toujours en évolution, avec parfois de notables modifications des premières hypothèses envisagées. Seront ainsi explicitées l'apparence visuelle des bronzes (Chine, Chypre, Gaule) et la polychromie de la sculpture médiévale (XIIIe, siècle de Saint Louis).
Aucune culture en sciences dures n'est requise, juste un peu d'attention et de passion pour tout ce qui se situe au carrefour de plusieurs disciplines comme l'archéologie, l'histoire de l'art, la chimie, la physique, la technologie, l'informatique, l'ingénierie culturelle en somme.