Castastrophes et crises biologiques dans l’histoire de la vie

L’étude du registre fossile montre que l’histoire de la vie n’a pas été un long fleuve tranquille. Elle est marquée par l’alternance de périodes plutôt calmes et de crises, au cours desquelles on observe l’extinction rapide, à l’échelle géologique, de groupes entiers d’organismes vivants. En général, le milieu marin est plus touché que le milieu terrestre.

De nombreuses crises ont été reconnues, et cinq d’entre elles sont considérées comme majeures. La plus connue est celle qui sépare l’ère secondaire et l’ère tertiaire (c’est la crise Crétacé/Paléogène), car elle a entraîné la disparition des dinosaures et d’autres grands « reptiles », ainsi que la celle des ammonites. Mais la crise la plus importante en terme d’extinctions est celle qui sépare l’ère primaire de l’ère secondaire (c’est la crise fini-permienne).

Après la crise, les espèces survivantes sont à l’origine d’importantes radiations évolutives et l’on peut dire que ces crises ont joué un rôle majeur dans l’évolution biologique.

Les causes de ces extinctions sont encore débattues et elles ne sont d’ailleurs probablement pas toujours les mêmes, mais certaines sont maintenant bien argumentées : épisodes volcaniques majeurs, glaciations, tectonique des plaques ou encore impact météoritique.

Depuis deux cents ans, le taux d’extinction des espèces est très supérieur au taux d’extinction naturel et certains scientifiques n’hésitent pas à dire que l’on est au début de la sixième grande extinction, qui aurait la particularité d’avoir comme cause les activités humaines.

 

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