L’abbaye d’Aiguebelle (Marylène Marcel-Ponthier) à DIEULEFIT SANTE, à 16 h 30.

Aiguebelle, l’histoire longue et mouvementée d’une abbaye cistercienne

 

L’auteur :

Marylène Marcel-Ponthier est une écrivaine née à Dieulefit, dans la Drôme. Après des études de droit, elle est devenue attachée d’administration scolaire et universitaire, terminant sa carrière en qualité de gestionnaire du collège Monod à Montélimar. De cette profession, elle avoue avoir conservé la rigueur des chiffres et des dates !

En 1988, elle commence à s’intéresser à l’histoire de sa famille, mi-protestante, mi-catholique,  ce qui la conduit sur les chemins de l’histoire de France et sur ceux de la commune de ses ancêtres : Comps. Ce sera son premier ouvrage, sorti en 2001, à compte d’auteur.

Résidant à Montélimar, elle commence il y a onze ans, en 2004, à publier chaque semaine dans le journal local la Tribune de Montélimar, une « chronique montilienne » qui retrace l’histoire des personnages et des monuments de sa ville d’adoption et des environs. Très vite, pour satisfaire ses lecteurs, elle les transforme en ouvrage contenant chacun 120 chroniques illustrées. Le tome 1 est paru en 2007, le tome 2 en 2009, le tome 3 en 2011 et le tome 4 en 2014.  Aiguebelle aurait dû en faire partie, mais vu la longueur de son histoire, elle a préféré en faire un livre à part qui est paru en 2014, toujours à compte d’auteur. Elle l’a également transformé en conférence afin de partager avec le plus grand nombre son coup de cœur…

 

Le sujet :

L’abbaye d’Aiguebelle appartient à l’ordre cistercien, elle a près de mille ans ! On pourrait presque dire mille ans de tourments, tant son histoire est mouvementée ! Aucun évènement tragique ne l’a épargnée : invasions, inondations, meurtres, destructions… Eparpillés à la Révolution, leurs biens vendus, les moines ont dû s’exiler à l’étranger. En 1815, avec le retour de la royauté, ils ont été autorisés à rentrer en France et à racheter des abbayes. C’est ainsi qu’une branche de l’ordre cistercien, les « trappistes », a récupéré l’abbaye d’Aiguebelle, l’a restaurée et rendue à la vie monacale.

Cette conférence démarre avec la fondation de l’ordre cistercien, explique comment est née l’abbaye d’Aiguebelle, les principaux moments qu’elle a traversés avant l’exil puis le grand retour. Elle s’attarde sur la vie des moines, leurs prières, leurs repas, mais aussi leurs succès commerciaux (telle la fabrication de chocolat), leur rayonnement en France et à l’étranger, avec ses drames (tel l’assassinat des moines de Tibhirine)…

Les portes de l’abbaye étant fermées au public, un diaporama permettra aux personnes présentes de pénétrer dans les bâtiments de l’abbaye « comme si elles y étaient ». Un moment rare !

 

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